Oncidium : l'orchidée pas si simple

L'orchidée oncidium a un nom dont l'origine grec n'est pas très engageante : onkos signifie tumeur. Et encore, la plupart des variétés de cette orchidée porte des surnoms du même genre. Par chance, ceux-ci ne sont pas trop publics,  L'orchidée oncidium est plutôt connue comme étant l'orchidée « pluie d'or », la multitude de fleurs jaune doré y étant pour beaucoup.

Il existe 400 espèces différentes de cette orchidée, toutes originaires d'Amérique centrale et du sud, elles sont toutes adaptées à un milieu différent : montagnes neigeuses, hauts plateaux et forêts humides. Après étude de leur milieu, elles ont été organisées en 4 groupes pour mieux les cultivées selon leur genre. Certaines n'ont pas de pseudo bulbe, ce qui change radicalement son entretien par rapport à l'entretien général de L'orchidée oncidium. Aucune crainte pour repérer la vôtre, son groupe est normalement indiqué parmi les instructions d'entretien, sinon n'hésitez pas à consulter un forum sur le net.

Commençons par le premier qui regroupe entre autres Kramerianum, Papilio et Tolumnia. Sa culture est chaude avec autour de 40 000 lux par jour (0 étant le noir total et 100 000 la lumière émise par soleil au zénith). Elles apprécient la chaleur, visez les 25°C degrés en journée et 20 la nuit en été, puis 20 en journée et 15 la nuit durant l'hiver.
Parmi les orchidées oncidium du second groupe on retrouve les ornithorhynchum, cheirophorum, macranthum… Leur culture est froide, elles ont besoin de tout juste 18°C en journée et 12 la nuit en été ; en hivers entre 8 et 14. La quantité de lumière est elle aussi fortement plus basse avec 20 000 lux. N'hésitez pas à vous faire offrir un luxmètre pour fournir le meilleur à vos plantes. Sa croissance prend place toute l'année, son arrosage sera donc régulier avec un ralentissement tout de même en plein hiver. Le substrat devra être humide mais pas détrempé, veillez à sa fréquente aération au risque de voir pourrir les racines.

Le troisième groupe fait figure d'exception puisque ses membres n'ont pas de pseudo-bulbes et en plus sont affublés de surnoms mémorables. Vous y trouverez les carthagenense et lanceanum dites à « oreilles de mule », puis les splendidum et calochilum dites à « queue de rat » ; plus communes, autant qu'une orchidée peut l'être, les sphacelatum, leucochilum et pulchellum. Et la liste est grande. N'ayant pas de pseudo-bulbes, elles ne possèdent pas de quoi conserver les éléments nutritifs présents dans l'eau, il faut donc les arroser sans arrêt, quoiqu'il faille lever le pied en hiver. Sa culture est humide et tempérée, à peine 20 000 lux ; et les températures nécessaires se situent dans la moyenne des deux groupes précédents.

Enfin le dernier groupe contient  les orchidée oncidium  ampliatum, bifolium, macrulatum, tigrimum, flexuosum, forbesii, varicosum et encore beaucoup d'autres. L'ensemble rassemble les inclassables du genre puisque leur culture dépend de la saison : une insolite parmi les orchidées. Au printemps, chauffez entre18 et 25°C le jour et baissez jusqu'à 16°C la nuit ; offrez une lumière modérée voire le plein soleil; les arrosages doivent être abondants. En été, offrez leur de18°C à 25°C en journée, puis de 15°C à 20°C nocturnes, enfin du soleil voilé, mais toujours des arrosages abondants. À l'automne, passez à 12-15°C le jour et 10-12°C la nuit ; n'hésitez pas à donner le maximum de soleil possible, mais réduisez les arrosages car la température diminue. Et en hiver, remontez jusqu'à 18°C voire 22°C diurnes, mais conservez les 10 à 12°C la nuit et continuez à lui donner le plein de soleil.

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